Spécialiste de la trésorerie, des moyens de paiement et de ses systèmes d’information (communication bancaire, logiciels de trésorerie) et forte de ses dix ans d’expérience, Citizen Can accompagne les entreprises, les banques et les institutions financières dans tous leurs projets autour des métiers de la trésorerie et de son organisation ainsi que dans la gestion des risques financiers. Pedro Jimenez (Président de More Than et ancien trésorier du groupe Schneider-Electric), porteur d’un concept innovant au service de tous les acteurs du marché de la trésorerie, s’est naturellement associé à Citizen Can pour diffuser son message. Là où l’innovation est tout simplement la révélation de ce qui est. Pedro Jimenez nous en dit plus : 

En 2016, l’Association Française des Trésoriers d’Entreprise (AFTE) a fêté ses 40 ans. Un bel âge pour un métier qui reste encore confidentiel pour le grand public et cantonné à l’expertise pointue au sein des directions financières. Pourtant ce métier a connu des évolutions majeures qui donnent à la culture cash une dimension fondamentale et au trésorier un positionnement original au sein de son organisation.

A ses débuts, dans les années 1970, le trésorier d’entreprise a en charge la gestion des comptes bancaires aussi bien en termes de flux que de soldes ; il pilote les encaissements et les décaissements, gère leur décalage et vérifie également les échelles d’intérêts et les frais bancaires. La date de valeur (date effective de décompte de l’échelle d’intérêts) devient son concept clé. Nous voyons là les grandes thématiques de la fonction : pilotage du BFR, gestion de la liquidité (placements et financements), maitrise des frais financiers et des frais bancaires.

En sommes-nous restés là ? Absolument pas. Les années 1980 ont été marquées par l’irruption de la volatilité des taux de change et des taux d’intérêts venant affecter les règlements et les paiements en devises ainsi que les produits et charges financières liés aux activités de placement et de financement des soldes de trésorerie et des financements de moyen et long terme. Le trésorier prend alors la responsabilité des couvertures des risques financiers ; les salles de marché de banques deviennent son principal interlocuteur. La finance de marché s’invite au sein de la finance d’entreprise.

Plus calme mais bien plus marquant est le mouvement de centralisation de la trésorerie qui caractérise les années 1990/2000. L’avènement de l’euro, un environnement règlementaire plus propice et une certaine homogénéisation de l’univers technologique (SWIFT) permettent au trésorier de centraliser les soldes bancaires de ses filiales (cash pooling), de procéder aux règlements des intercos (netting) et pousser plus en avant la centralisation des financements et des risques. Il n’est déjà plus un trésorier comme on l’entendait dans les années 70. Il est devenu le premier banquier de son groupe et devient ainsi un banquier d’entreprise® 

Une trésorerie de groupe assume un rôle de banque commerciale et de flux en assurant à ses clients (ses filiales) des moyens de paiement sécurisés (e-banking centralisé) et un financement quotidien de leurs soldes bancaires (cash pooling) tout en surveillant, dans les cas les plus aboutis, leur génération de cash à travers la lecture de leurs comptes courants financiers. 

Elle endosse le rôle de banquier de financement et d’investissement lorsqu’elle couvre les risques financiers du groupe et assure les financements de tous les participants. 

Nous sommes bien loin de la gestion des comptes bancaires d’il y a quarante ans. Le mot trésorerie ne sied plus à la réalité d’une trésorerie groupe. Nous constatons encore, de la part des opérationnels un peu éloignés de la Direction Financière, une certaine confusion amenant à faire du trésorier groupe un trésorier qui gère le BFR de bout en bout comme cela a pu être le cas par le passé. 

Comprendre le rôle de la trésorerie comme celui d’une banque est la meilleure façon de transmettre la culture cash au sein de son organisation. Aux opérationnels de terrain reviennent la responsabilité de la génération de cash (gestion du BFR) et l’identification des risques (risque de change par exemple, et risque de crédit lié à la qualité des clients). Il revient à la banque d’entreprise que constitue finalement toute trésorerie groupe centralisée, la gestion des risques financiers, les financements ainsi que la diffusion et le pilotage de bonnes règles de gestion du BFR (notamment par la politique de credit management)

Nous comprenons tous parfaitement, à titre individuel, que nous sommes responsables de notre génération de cash. Notre banquier intervient pour gérer nos besoins (financements, placements, épargne etc..) et, parfois, pour nous rappeler à l’ordre si nous dépassons certaines limites !

Par analogie, nous pouvons transposer cette distinction dans nos entreprises. Le banquier d’entreprise® est le vecteur de la culture cash, l’opérationnel en est son acteur.

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14-30, rue de Mantes 92700 Colombes

Contact : Denis Soumoudronga – Directeur associé 

dsoumoudronga@citizencan.fr

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